Le boucher découpe, abat, tranche et vend quantité de viandes avec une maitrise artistique déroutante. On comprend donc aisément que l’artisan boucher ne s’improvise pas du jour au lendemain. Il est nécessaire de suivre une préparation afin d’exercer dans les règles du métier et d’offrir de la qualité aux consommateurs.
Avoir la personnalité adéquate
Le boucher rencontre chaque jour un nombre presque incalculable de visages aux personnalités différentes. Il doit pouvoir s’armer d’assez de patience pour gérer convenablement les commandes sans irriter ou se laisser irriter. Le boucher doit connaître les goûts des consommateurs présents dans sa zone et éviter de commercialiser une viande non acceptée.
Par ailleurs, un bon boucher qui veut bien vivre de son activité doit maitriser tout au moins les bases du marketing. Cela lui permettra de savoir comment choisir ses viandes, les mettre en morceaux et la bonne disposition en vitrine. Il devra également savoir quelle politique adopter pour fixer les prix. Tout cela pour attirer la clientèle qui lui permettra de faire son chiffre d’affaires. Enfin, le boucher doit être très habile dans le maniement du couteau de boucherie pour assurer sa propre sécurité et faire de bonnes découpes.
Suivre une formation professionnelle
Nul ne s’improvise boucher s’il ne dispose d’une expérience de formation avérée. La formation peut être suivie dans un cursus scolaire ou dans un système d’apprentissage. Les jeunes qui ont envie de s’insérer tôt dans la profession peuvent aller vers le Brevet professionnel boucher. Dans le cursus scolaire, il est possible de s’inscrire pour un baccalauréat professionnel boucher-charcutier-traiteur. Vous sortez ainsi nanti d’un diplôme qui pourrait facilement vous ouvrir les portes du monde professionnel.
Si vous voulez cependant avoir un niveau d’expertise élevé en suivant le cursus scolaire, il ne faudra pas s’arrêter au Brevet ou Bac professionnel. La licence professionnelle commerce et distribution boucher-manager permet d’avoir une plus grande maitrise du secteur. Vous pourrez vous engager dans des transformations, des types de découpes uniques à vous selon vos recherches. Ce niveau d’étude vous donne accès à des connaissances en gestion de boucherie et techniques commerciales plus poussées que vos paires.
Suivre une formation accélérée
Tous les bouchers n’ont pas eu la fibre du métier dès le jeune âge et certains s’y sont retrouvés après avoir quitté un emploi. Dans ces cas de reconversion professionnelle, les intéressés n’ont en général ni le temps ni les moyens de s’engager dans un long cursus scolaire. Pour ceux-là, l’alternative est de suivre une formation accélérée durant une année entière pour obtenir le CAP charcutier-boucher ou le CQP boucher.
Aller dans un centre de formation d’apprentis
Outre l’alternative du CAP, il est également possible de suivre une formation de boucher au centre de formation des apprentis. Dans ce cas, le mode d’alternance entre apprentissage en entreprise de boucherie et centre de formation est adopté. Durant les neuf mois d’apprentissage, les candidats reçoivent une formation sur la gestion de la clientèle et le marketing d’entreprise. Le diplôme délivré à la fin du processus est reconnu et permet aux détenteurs d’exercer librement la profession de boucher.
S’établir après un apprentissage
Une personne n’ayant suivi aucune formation avérée de boucher peut bel et bien devenir lui-même boucher professionnel selon son désir. Il suffit de justifier d’une expérience de travail en tant qu’apprenti de boucher durant au moins une année.
S’installer et exercer
Il ne suffit pas d’avoir la connaissance des méthodes de boucherie pour se proclamer être boucher professionnel. Il est important que le boucher s’installe et pratique son métier face aux consommateurs. Le boucher peut soit construire sa propre boucherie ou reprendre une ancienne.