En quoi consiste la chaudronnerie agroalimentaire ?

En quoi consiste la chaudronnerie agroalimentaire ?

La chaudronnerie s’avère une activité peu ou pas connue du public. Pourtant ses œuvres se trouvent partout autour de nous, des appareils électroménagers aux ascenseurs en passant par la carrosserie de voiture. Certaines entreprises artisanales métallurgiques font appel à la chaudronnerie, mais surtout de nombreuses structures industrielles telles que l’agroalimentaire. Que pouvons-nous retenir de la chaudronnerie agroalimentaire ?

C’est quoi la chaudronnerie?

La chaudronnerie couvre un ensemble d’activités liées à la fabrication de biens d’équipement et de consommation. Cette fabrication s’effectue à partir de métaux en feuilles tels que l’acier, inox, cuivre, etc., mais également à partir de tubes et de profilés.

Dans la chaudronnerie agroalimentaire, domaine d’activité du groupe Hordot, le chaudronnier réalise de nombreux appareils, cuves ou réservoirs. Ces derniers sont destinés au traitement et au stockage en grande quantité des denrées alimentaires.

Peuvent se classer dans ce domaine, les outils tels que les silos, les cuves de stockage, les fours, les mélangeurs, les autoclaves, les tapis roulants, les machines à sectionner, les calibreurs, les emballeurs, etc.

Missions du chaudronnier

Le chaudronnier est un spécialiste des travaux des métaux à savoir l’acier, l’inox, le cuivre… Il est également spécialiste des tubes et profilés. Dans l’exécution de son travail, ce professionnel des métaux et des tubes en agroalimentaire assume trois grandes fonctions :

La conception

C’est l’étape de l’analyse du patron (dessin) qui va lui servir de référence pour fabriquer l’objet. Puis il passe à la préparation des surfaces devant accueillir le modèle. Il transpose en suivant les indications du client ou de la consigne, les dimensions du dessin en grandeur nature sur la tôle. Cette action constitue le traçage des côtes. Il passe ensuite à la découpe des pièces grâce à une cisaille ou un chalumeau.

Enfin l’artiste métallurgique donne forme en assemblant l’ensemble des pièces métallique par des techniques appropriées : pliage, cintrage, roulage, planage, emboutissage, etc. après cette étape, s’en suit celle consolidation de l’ouvrage par soudure-pointage, rivet, agrafe, colle, etc.

Le suivi sur le chantier

S’il travaille sur un ouvrage de très grande taille, comme une cuverie ou une tuyauterie industrielle, il sera amené à se rendre sur le chantier avec son équipe pour assembler la structure sur place.

La maintenance

Après avoir fabriqué et posé le produit final, certains chaudronniers ont pour rôle d’assurer l’entretien et la réparation des équipements ou appareils industriels.

Les méthodes de travail utilisées en chaudronnerie

En dehors des évolutions mécaniques et techniques apportées au métier, certaines techniques ancestrales ont persisté et sont indispensables à la réalisation des outils agroalimentaires.

Le traçage

Il consiste à dessiner le patron des pièces à plat sur la matière à travailler (le métal) avant de passer à la phase de découpage des pièces. Cette se fait à l’aide de machines automatisées en 2D ou 3D.

La retreinte

Elle consiste à limiter les plis obtenus par le traitement du métal, d’où le terme « restreinte ». Une fois la forme désirée obtenue, le chaudronnier passe au planage.

L’emboutissage

Quant à l’emboutissage, il consiste à travailler le métal de l’extérieur vers le centre, pour former un creux à l’aide d’un maillet ou d’un marteau.

Le planage

Cette action consiste à durcir le métal par écrouissage après la retreinte ou l’emboutissage. L’objet est de le solidifier et le polir.

La mise en forme

C’est la dernière étape. À ce niveau les éléments travaillés préalablement sont assemblés de façon mécanique ou par soudage.

Les différentes méthodes d’assemblage en chaudronnerie

Le chaudronnier peut utiliser parmi trois méthodes d’assemblage.

 Les assemblages démontables

Il consiste à réaliser le boulonnage ainsi que les systèmes de fermeture mécanique (ressort, vérins). Il consiste également en des systèmes de fermeture rapide tels que les autoclaves.

Les assemblages mécaniques permanents

À ce niveau, distinguons l’agrafage, pour les tôles de faible épaisseur (jusqu’à 1,5 mm) : on replie les extrémités de la tôle pour les emboîter et les sertir. Le rivetage constitue également une technique d’assemblage des pièces de toutes épaisseurs à l’aide de rivets.

Les assemblages permanents

Ils sont principalement basés sur les techniques de soudage ou de brasage.

En définitive, la chaudronnerie agroalimentaire s’avère donc un domaine crucial pour l’épanouissement des PME ou des industries du secteur. Elle tient ainsi une place importante dans notre quotidien. Pour tout besoin en chaudronnerie agroalimentaire, contactez Hordot, des professionnels du domaine.